L’enquête d’utilité publique pour l’autorisation éventuelle de 5 éoliennes à Sepmes (165 m de haut – 5 demies tours Eiffel en plein champ), a été ouverte le 22 mars et durera jusqu’au 20 avril. Tous les citoyens sont invités à donner leur avis, soit directement à la maire de Sepmes où un commissaire enquêteur est présent, soit par internet sur le site de la Préfecture, par ce lien (en précisant dans l’objet: « enquête parc éolien de Sepmes »). Au final c’est le Préfet qui donnera l’avis positif ou négatif pour l’installation des éoliennes qui pourraient être construites en 2025.
Un dossier très volumineux est disponible à la mairie ou sur internet, évoquant les différents aspects des problèmes posés par l’éventuelle installation de ces éoliennes. (Fig1)
Au chapitre des points constructifs on note la production de 18 MW (qui pourraient alimenter l’équivalent de 20 000 foyers par an) et la redistribution locale d’une partie des tarifs majorés de l’électricité produite: 151 000 euros pour l’ensemble du « bloc communal » et 28 200 euros pour la commune de Sepmes.
Le chapitre des points négatifs, constitue une part importante. Le dossier semble cantonner les impacts aux 14 communes comprises dans l’aire des 6 km autour des éoliennes (dont les 4 communes de la Riolle), mais ils concerneront aussi des communes beaucoup plus lointaines (perte d’attractivité touristique, visibilité des mâts ou clignotements nocturnes…). On peut noter de prime abord:
- Atteinte écologique majeure au site (béton des socles), destruction des voies pour créer les routes d’accès des engins de transport des pales de 65 m de long), perte des terres agricoles, atteinte des zones humides du site, menace sur la santé des bétails (et des hommes?) proches des éoliennes…
- Atteinte à la biodiversité d’un site reconnu comme sensible et accueillant des espèces animales menacées et protégées ( cigogne noire, mais aussi papillons, chauves-souris, etc…) ou végétales.
- Défiguration des paysages de la « boutonnière de Ligueil » si unanimement reconnus pour leur beauté, typique de la Touraine Jardin de la France.
- Atteinte sur le patrimoine historique: 87 monuments historiques sont identifiés dans l’aire de l’étude du dossier! N’y a-t-il pas d’autres emplacement pour implanter des éoliennes?
- Perte d’attrait touristique de la région et en particulier pour les 14 communes concernées. Qui louera un gîte face à l’horizon clignotant (et bruyant) des éoliennes? Qui viendra au camping 5 étoiles de Ste Catherine de Fierbois, passer ses vacances sous des éoliennes? Combien d’hébergements saisonniers perdus?
- Perte de la valeur des habitations pénalisées par la présence des éoliennes. Recul des travaux d’entretien de ces habitations? Perte d’emplois correspondants?
- Bien d’autres points pourraient être soulevés, au sujet de l’impasse énergétique que constituent ces éoliennes intermittentes qui augmentent la consommation d’énergies fossiles de compensation, et donc la production de gaz à effet de serre; ou des antagonismes délétères que génère ce projet parmi les habitants des différentes communes.
En fait, chaque citoyen peut répondre deux fois à l’enquête: d’une part sur le site de la préfecture. Et d’autre part dans les urnes: contre les candidats à la Présidence ou à la Députation, quand ils sont favorables aux éoliennes. Les élections qui arrivent nous dirons si les candidats favorables au saccage de notre campagne sont soutenus ou non dans les 4 communes de la Riolle.
QUI SEPMES LE VENT RECOLTE LA TEMPETE
dicton du jour
Merci pour les infos ; j’ai envoyé un message. Espérons que les pouvoirs publics reviendront à la raison…