La Riolle comme un tableau (15): impression soleil levant

« Impression, soleil levant » est l’intitulé du tableau de Claude Monet, exposé à Paris il y a 150 ans, dont le titre a été donné pour la première exposition d’avril 1874, à l’origine du courant « impressionniste ».

C’est à ce tableau que m’a fait pensé le paysage de la Riolle, un petit matin de fin août.

Une mer de pâles petits nuages qui survivent à la nuit, donne, ici, le coté flottant du grand fleuve. Pas de grues ni d’engins portuaires dans notre vallée ; mais tous les trésors de l’agriculture, de la terre, des près, des arbres. Le jour se lève, et l’astre solaire, au Havre comme à la Chapelle Blanche, impose sa majesté dans les couleurs froides du matin. La nature n’attend que notre regard pour l’admirer.

 

8 réflexions sur “La Riolle comme un tableau (15): impression soleil levant”

  1. reste à mettre cette photo en peinture sur toile
    Qui sait !!
    peut être un nouveau chef d œuvre .
    Belle prise de vue qui va meubler mon écran d ordi.

  2. Oui merci de rendre hommage à cette beauté fragile et éphémère d’un beau matin.. Merci de nous montrer cette beauté que nous avons sous les yeux et que, peut-être, certains ne voient plus..
    Nous avons la chance de vivre dans une belle campagne qui nous offre des tableaux changeants au fil des saisons et des heures.
    Soyons tous ses gardiens

  3. Bien jolie photo et commentaires bien en phase avec cette vue matinale. Merci!
    Mon épouse et moi-même avons la chance de voir un spectacle comparable de la fenêtre de notre chambre à coucher… et nous ne nous en lassons pas!

  4. Merci de tous vos commentaires positifs. Je voudrai rebondir sur celui de Maggy Ernst qui nous enjoint à être, tous, les gardiens de la « belle campagne ». Quel bel objectif !
    La campagne est le milieu naturel de l’homme depuis des millions d’années. C’est en Europe que le travail quotidien des hommes a le plus modifié la campagne. Sa beauté actuelle ne peux plus être considérée comme le résultat brut de la nature toute puissante, comme on peut le penser pour le Sahara, l’Himalaya ou le Grand Canyon. Ici, ce sont des générations de paysans, de moines, de familles pauvres, qui ont déboisé, labouré, creusé et curé, construit, entretenu et valorisé (malgré les guerres, les famines, les épidémies) les vallées et les terres. Ici, la beauté de la campagne est un produit de l’homme tout autant que de la nature elle même. Oui Maggy, soyons en les gardiens.

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