Bournan. La beauté comme une évidence, comme un équilibre miraculeux, produit par des millénaires d’activité humaine. Au fond de la vallée, d’un bout à l’autre du tableau, le ruban des arbres qui plongent leurs racines dans le lit de la Riolle. Et puis, de part et d’autre les surfaces agricoles cultivées, où des générations d’agriculteurs, mécanisés ou non, ont su produire les céréales pour le pain quotidien, ou le fourrage pour les bêtes. Des champs bien rangés où chaque ligne est la marque du travail bien fait. Bien sûr le soleil est là: il applaudit sans tapage et souligne les paysages. Plus haut, juste avant l’horizon, devant un fond d’arbres maintenus pour la chasse ou la beauté des sites, sous le bleu d’un ciel joyeux, les bâtiments et les toits des maisons traditionnelles s’éparpillent exactement aux l’endroit où ils doivent être. Les Roches à droite, d’où parait-il on aurait la plus belle vue sur la vallée de la Riolle, et les toits des Aigremonts à gauche, enfouis dans leur bosquet protecteur.
Nul architecte n’a décidé des paysages; mais chacun y a mis ce qu’il pensait devoir y apporter. Modestement. C’est peut être ça qui fait la beauté.
Très beau texte.
Très Beau poème que tous les habitants de Bournan devraient connaître ! 👍👍👏👏