Le virus chinois a eu raison des longs courriers qui zébraient le ciel de la Riolle de leurs nuages aéronautiques au petit matin ou en fin d’après midi. Bien sûr on pouvait se plaindre parfois de certains vrombissements quand l’altitude des avions était un peu basse. Rien à voir cependant avec les hurlements des Mirages qui viennent régulièrement survoler la Riolle, en moins de 5 secondes de sa source à son confluent, au ras de la canopée, réacteurs à fond.
Mais, laissons là les bruits et souvenons-nous du spectacle des traînées majestueuses ou guillerettes, pommelées ou filiformes, laissées dans le ciel par les dizaines ou centaines de longs courriers quotidiens.
C’est vrai que les cieux étaient beaux quand au matin le soleil bleuissait l’air pour que les longs courriers dessinent en blanc au dessus de la Riolle les idéogrammes d’une certaine liberté écocide. A moins que les lueurs du crépuscule fassent basculer les signes célestes vers les couleurs du feu. Reverra-t-on ce spectacle?
Comme d’habitude très joli sujet, très sympathiquement traité!