Du haut de la colline, au détour d’un chemin, la lisière du bois comme un moucharabieh naturel, laisse apparaître la vallée en contre-bas. Dans la lumière crue qui inonde le paysage, les yeux éblouis cherchent quelques repères indiquant le nom de cette planète. On distingue bien, dans le lointain, sur le dôme d’un pré alangui, quelques rangs de fenaison qui laissent à penser que des humains s’activent dans ce paradis blanc. Ils l’entretiennent comme ont fait leurs ancêtres ; ils le protègeront pour leurs enfants et les anges.