Après la taille, le broyage.

En novembre dernier, nous nous étions fait l’écho des travaux forestiers qui étaient en cours dans le domaine de Grillemont. Une énorme machine, en quelques jours, avait remis de l’ordre dans les grands arbres qui surplombaient les routes communales qui traversent le domaine de Grillemont. Des arbres centenaires enlevés comme des fétus de paille ; des troncs mis de coté pour le bois d’oeuvre ; mais aussi de très grosses branches ou des troncs inutilisables entassés sur les bas cotés. Combien de promeneurs ou habitués de ces routes merveilleuses ont-ils pensé : quel dommage, quel massacre ! Si peu de bois d’oeuvre pour tant de bois perdu ! (Fig1)

Mais non, l’exploitation forestière entretien les massifs plus qu’elle ne les détruits. C’est sa raison d’être. Les énormes tas de branchages et de troncs inaptes à faire du bois d’oeuvre étaient destinés à la production de copeaux (environ 5cm de coté) qui seront brûlés dans les chaudières collectives des grandes agglomérations. Rien ne se perd.

Mais il est loin le temps où les hommes munis de tronçonneuses (ou de scies) venaient abattre quelques arbres pour faire des stères de bois de chauffage. Aujourd’hui, les centaines de chevaux du broyeur de branches déchiquètent les troncs et remplissent des semis remorques à une très grande vitesse. (Fig 2 et 3)

Aussi simplement que les agriculteurs broient leurs maïs et remplissent leurs remorques d’ensilage.

Une petite vidéo montre le travail. Qu’en pensez vous ?

2 réflexions sur “Après la taille, le broyage.”

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