L’orge lumineux du printemps, rutilant et soyeux comme un tapis posé sur la pente ondulée de la vallée, éclaire tous les verts qui habillent la Riolle. Le panneau sombre du bois couronnant le coteau sud, et les blés qui lèvent au premier plan, permettent à chaque arbre de s’individualiser au bord du cours d’eau. Comme ceux qui longe, à gauche, la trace résiduelle de l’ancien chemin qui se poursuit en créant l’ondulation de l’orge, magnifiée et tranchée par les traces mécaniques que l’homme y a inscrites.
S’arrêter et regarder: partout notre vallée est belle.