Il y a les avions du ciel; aluminium et titane, fuselages blancs traçant dans les nuages. Les avions des négociateurs écologistes (?) de COP, qui organisent à l’autre bout du monde le gaspillage des ressources et la décroissance; pour mieux planter les éoliennes chinoises dans nos campagnes.
Et puis il y a les avions de la terre, d’acier froid, traçant dans les blés leurs ornières méticuleuses. Leurs grandes ailes pulvérisent de quoi protéger les récoltes, pour que les hommes mangent encore; malgré le gaspillage de kérosène, malgré les tankers importateurs de panneaux photo-voltaïques, malgré les milliers de pistes bétonnées que les avions du ciel ont imposées à la place de forêts ou de champs labourables.
Pas de terminaux somptueux, pas duty free, au bout des terrains d’atterrissage cabossés des avions de la terre. Leurs grandes ailes, vite étendues vite repliées, ne saurait se montrer si l’on veut éviter les foudres de médias. Mais qui viendrait encore à la campagne admirer le travail des agriculteurs et soutenir leur lutte quotidienne pour que notre aérodrome reste vert, fécond, magnifique?
Merci pour ce beau texte, très vrai !👍
oui merci : je n’avais jamais vu les tracteurs comme des avions des champs. 🙂 Les agriculteurs allemands et français sont en pleine résistance contre les bureaucrates : ton post est un beau soutien à leur combat.
merci,
Ce teste est à diffuser partout.
merci encore
Oui ! Et pensons aussi au cheval tirant la « sulfateuse » dans les années 50 !!!